Ethique et déontologie du coach

Éthique et déontologie du coach Le code de déontologie permet d’encadrer une pratique en définissant les devoirs et les responsabilités du coach envers son client. Ce code offre une garantie de qualité aux personnes qui consultent et donnent également une crédibilité à l’ensemble de la profession. Pour les coachs ou les personnes souhaitant devenir coach, il est fortement recommandé de suivre un code de déontologie reconnu par les autres membres de la profession. Cela permet de gagner en crédibilité et d’être sûr de ne pas oublier des aspects importants. Bien entendu, il est tout à fait possible d’écrire son propre code de déontologie en s’inspirant des codes existants, et de l’annexer à ses contrats. Il existe plusieurs codes de déontologie dans le milieu du coaching, mais la plupart sont inspirés du code de déontologie de l’ICF, l’International Coaching Federation. En respectant les règles énoncées dans ce code, le

coach participe à la reconnaissance internationale du coaching comme une pratique nécessaire et bienveillante pour l’humain. Si vous choisissez d’écrire votre propre code de déontologie, assurez-vous de n’oublier aucun des aspects cités ci-dessous pour éviter d’éventuels litiges au cours de votre pratique. NB : certains de ces éléments sont repris dans un article sur le site poussieresdevie.fr 1. Les devoirs vis-à-vis des clients Les devoirs du coach envers le client sont multiples. Le respect de ceux-ci fait partie de la déontologie du coach. Il est important de rappeler que le coach assume l’entière responsabilité du bon déroulement de la séance. Les devoirs ci-dessous sont généraux et chaque coach peut proposer des variantes. Devoir d’information Chaque nouveau client doit être informé des us et coutumes liés à la pratique du coaching. Le coach a pour responsabilité d’expliquer sa pratique en vérifiant de préciser tous les points qui le concernent comme la confidentialité, les tarifs ou tout autre condition spécifique. Le client doit en outre être renseigné correctement sur ce qu’est le

coaching de manière générale avant de s’engager avec son coach. Devoir de confidentialité Tous les coachs sont tenus au secret professionnel et ne peuvent en aucun cas divulguer des informations relatives à leurs clients en dehors des séances avec ce dernier. Le secret professionnel comprend non seulement ce qui se dit lors d’une séance mais aussi tout ce qui s’y déroule. Si le praticien souhaite partager quelque chose avec des confrères par exemple, il doit effectuer une demande explicite à son client. En accord avec la loi sur la confidentialité, le praticien se doit d’expliquer au client qu’il divulguera les informations à caractère sensible (terrorisme, activité illégale, danger pour le client ou un tiers …). Devoir de protection des données De manière similaire, le coach s’engage à respecter la loi en matière de communication et utilisation des données. L’accord du client est nécessaire pour toutes opérations liées à ses données. Le coach s’engage également à ne garder aucun dossier, emails ou messages entre lui-même et la partie concernée pour éviter le piratage et la divulgation d’informations

compromettantes. Devoir contractuel Le coach établit un contrat avec le patient avec les mentions légales obligatoires, le tarif par séance et un accord formulé entre les deux parties. Le contrat doit être signé en deux exemplaires. Conflit d’intérêt Le coach s’engage à éviter tout conflits d’intérêts et dans le cas où un conflit surgirait, à arrêter la pratique immédiatement après consultation avec le client. Les conflits d’intérêts peuvent être de nature financière, amoureuse ou encore professionnelle. Rupture de contrat Le client, tout comme le coach, peut mettre fin à son accord à tout moment sans avoir à fournir d’explication. Le droit de rétractation s’applique pour tous et pour toutes. Devoir d’équité Le coach s’engage à traiter chaque personne pour ce qu’elle est et non pas en fonction de son apparence, son origine, son sexe ou son caractère. Si le coach réalise qu’il ne peut aller au-delà de certaines différences, il s’engage à diriger le client vers une autre personne. Avantages collatéraux

Si le coach bénéficie d’une manière ou d’une autre d’avantages liés à la pratique du coaching avec un client, il s’engage à l’en informer au plus vite. Et s’il utilise l’image ou les témoignages d’un client, il doit à tout prix l’en informer au préalable. Devoir de qualité Le coach s’engage à fournir un service de qualité tout au long de son accompagnement, indépendamment des difficultés qu’il rencontre. S’il n’est pas capable d’honorer ce devoir pour une raison ou une autre, il peut orienter le client vers un autre praticien, que ce soit de manière temporaire ou permanente. 2. Le mode de pratique La pratique du coaching est variée et dépend de chaque coach. Pour autant, elle est encadrée pour ne pas confondre le public et offrir une définition du coaching harmonieuse. Le coach s’engage à respecter les codes liés à la pratique du coaching. Respect du code de déontologie Le coach s’engage à respecter le code de déontologie et à signaler tout manquement à ce code chez ses collègues. S’il a besoin de guidance ou d’information, il s’en réfère aux autorités compétentes comme l’ICF.

Respect des autres coachs Le coach ne dénigre pas ses collègues et ne cherche pas à les critiquer devant un client. Il ne divulgue également aucune information qu’il peut obtenir par le biais de ses contacts. Reconnaissance des limites Le coach est conscient de ses limites et d’éventuelles difficultés qui peuvent survenir. Le coach s’engage à discerner s’il est apte à gérer une situation ou à accompagner une personne. Il se réserve le droit de refuser de suivre une personne, même en cours d’accompagnement et de la rediriger vers un autre coach ou un autre type d’accompagnement. Il fait appel à des collègues ou des membres de l’ICF et peut demander conseils ou se faire remplacer si besoin. Gestion des conflits Lors d’un conflit avec un client, le coach fait appel à des professionnels agréés pour l’accompagner. Pendant la durée du conflit, il cesse tout coaching avec l’autre partie. Devoir d’excellence Le coach s’engage à continuer à se former et s’informer au sujet de sa pratique et des manières pour la rendre de plus en plus adaptées et efficaces. Il se remet en question et peut lui-même avoir recours à un coach pour se faire

accompagner. Il ne cesse jamais de chercher l’excellence dans l’exercice de sa pratique. 3. Le respect de la profession L’image de la profession est importante pour que tous les coachs puissent bénéficier d’une crédibilité sans faille. Chaque coach s’engage donc à faire honneur à sa profession. Devoir de transparence personnelle Le coach s’engage à préciser dès le début d’un accompagnement sa formation, ses diplômes, son expérience, son expertise et les différents organismes auxquels il adhère. Il doit en outre présenter le code de déontologie. Devoir de transparence sur la pratique Le coach donne toutes les informations relatives à la pratique du coaching, que ce soit dans les généralités de la profession ou dans l’exercice personnel qu’il en fait. Il précise également la valeur du coaching et rappelle ce que c’est et ce que ce n’est pas. Devoir d’encadrement Le coach est seul responsable de la pratique du coaching avec son client. Il s’engage à fixer lui-même les limites et les règles et à agir en cas de

manquement. Il assume l’entière responsabilité de chaque séance. Devoir de non-intimité Le coach ne peut engager de relation intime avec ses clients. S’il ne peut l’éviter, il s’engage alors à résilier le contrat ou à prendre les mesures nécessaires pour cesser toutes interactions non appropriées. Conscience du pouvoir du coach Le coach est conscient qu’en tant que coach, il peut facilement prendre l’ascendant sur une personne ou lui donner des conseils qui seront suivis. Il s’engage à faire preuve de discernement et d’éviter toute prise de pouvoir. Si c’est le cas, il s’engage à terminer l’accompagnement en trouvant un autre professionnel pour continuer le travail. 4. Le lien à la société Le coach s’engage à respecter les codes et les lois de la société dans laquelle il évolue. Devoir de non-discrimination Le coach s’engage à n’effectuer aucune discrimination envers les clients, que ce soit sur une question de genre, d’appartenance ethnique, de handicap ou encore d’orientation sexuelle ou

religieuse. Devoir de respect de la propriété intellectuelle Le coach ne s’approprie pas les savoirs d’autrui et il respecte le travail de ses confrères et autres sources d’inspirations. Il nomme et cite les références et les indique sur les traces écrites. Devoir d’humilité et de respect Le coach ne cherche pas à dénigrer la société, les valeurs qui la fondent ainsi que les lois et les mesures gouvernementales. Il s’engage à les respecter dans sa pratique. De même, il respecte les limites du coaching et les normes scientifiques. Devoir de « faire le bien » Au cours de sa pratique, le coach s’engage à œuvrer pour le bien commun en accord avec les règles et devoirs promulgués par la société. Le coaching est une discipline difficile à encadrer de par sa nature. En effet, chaque coach possède des outils qui lui sont propres et les adaptent en fonction de son client.

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